|
Préambules nécessaires
(et néanmoins très intéressants)
Remarque
liminaire :
Dans le M2 PISE (Paris 7) où il est délivré, cet enseignement
remplace depuis 2014 celui de VB.Net que j'avais eu le bonheur
d'assurer durant de longues années. Toutefois, si le langage a
changé, les concepts qu'il entend exposer, eux, sont restés
les mêmes. Par conséquent :
- ce site ressemble furieusement à celui-là,
avec quasiment la même progression pédagogique, les mêmes
exercices, les mêmes explications et les mêmes blagues
affligeantes aux mêmes endroits. Inutile donc de m'écrire
pour me dire que j'ai fait du neuf avec du vieux, je le
sais mieux que vous.
- ce module étant enseigné en complément de deux autres
matières touchant à la programmation objet (UML et Java),
il traite délibérément d'un aspect particulier de
celle-ci, à savoir la programmation événementielle.
L'accent est donc mis sur la programmation de l'interface
Windows, même si au travers de cela, on est bien sûr amené
à toucher du doigt les autres dimensions de la
programmation objet. Mais ce n'est donc pas dans ce cours
qu'on trouvera des explications détaillées sur la
construction des classes, l'héritage, les classes
abstraites, le polymorphisme et autres barbarismes
raffinés. Pour ceux qui cherchent des informations sur ce
point, Internet ne manque pas de ressources, à commencer
par celle-ci, en français et très
pédagogique (complets débutants s'abstenir, néanmoins).
Ceci étant dit une bonne fois pour toutes, rentrons dans le
vif du sujet.
Avant toute autre chose, ne faites pas comme moi, ne passez
pas d'entrée pour une tanche.
Donc, apprenez à prononcer correctement. Ne dites
jamais : « Cé-dièze », sous peine d'être
immédiatement regardé comme le dernier des pécores attardés.
Évitez même « Cé charpe », certes bien meilleur, mais
qui ne vous distinguera pas encore suffisamment du vulgaire.
Si vous voulez vraiment épater la galerie, et faire figure
d'authentique informaticien, optez sans vergogne pour « Ci
charpe ». Vous serez crédités dans l'instant de l'aura
qui entoure les choisis, les élus, les membres du cénacle
ultime, bref, ceux qui détiennent un savoir ésotérique
impénétrable à la majorité des mortels.
Ensuite, et pour parler de ce qui vous attend dans les pages
qui viennent, ce site a été réalisé avant tout pour servir de
support au cours que j'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage
de dispenser devant mes étudiants. Cela explique en bonne
partie (mais n'excuse pas) ses faiblesses et ses
insuffisances. Donc, plutôt que de parler de tout ce qu'il
contient, commençons par préciser d'avance tout ce qui y
manque :
- Ce n'est pas un manuel pour débutants
en programmation. Le site s'adresse à un public
ayant maîtrisé les fondements de l'algorithmique et de la
programmation procédurale. Au cours des explications qui
vont suivre, ces fondements sont supposés connus. Si ce
n'est pas ton cas, petit scarabée, passe ton chemin !
(ou plutôt, prends le temps de flâner du côté d'un
sensationnel cours
d'algorithmique dont on ne dira jamais assez de bien).
Après quelques dizaines d'heures de torture mentale, tu
auras gagné plusieurs points de karma informatique et tu
pourras revenir ici sans que les choses tournent en eau de
Bouddha.
- Ce n'est pas un véritable cours en
ligne, même si cela s'en rapproche dangereusement.
Il se peut très bien que pour une autoformation, les
explications soient par moments un peu courtes, voire
franchement insuffisantes. Car encore une fois, ce site est
avant tout un support pour des démonstrations et des
exercices effectués en direct live (et sans filet).
- Ce n'est pas une référence complète du
langage. D'abord, parce que celle-ci existe déjà
dans l'aide du logiciel, ainsi que dans maints sites
spécialisés. Ensuite, parce que mon propos d'enseignant
n'est pas de faire ingurgiter quelques centaines
d'instructions, de fonctions ou de détails techniques
pointus, mais de faire comprendre les mécanismes
fondamentaux d'un langage orienté objet et interface
graphique. Je me suis donc limité aux aspects que j'ai
estimés essentiels, et un programmeur C# devra donc
nécessairement aller fouiner ailleurs pour trouver tous les
détails techniques qui pourront lui être utiles.
- Les problèmes liés au traitement des
bases de données sont ignorés : ceci parce que
la spécialité de Master M2
dans laquelle ce cours est dispensé consacre déjà
suffisamment d'autres enseignements à cet aspect.
Ce bref instant d'autocritique passé, je peux à présent, et
sans fausse modestie, énumérer les principales qualités de ce
merveilleux site (il en a sans doute bien d'autres, mais je
compte sur mes estimés lecteurs pour les remarquer par
eux-mêmes).
- Il se veut pédagogique. J'ai
essayé, dans toute la mesure du possible, de m'exprimer dans
le langage le plus abordable qui soit. Les termes techniques
seront expliqués au fur et à mesure, et seront souvent
illustrés par de fulgurantes métaphores aussi poétiques que
suggestives. Ou alors, à la rigueur, par de petits dessins
très jolis et toujours de bon aloi.
- Il est en français, et qui plus
est sans – trop – de fautes d'orthographe, ce qui, vous en
conviendrez sans doute, ne gâte rien, surtout quand on est
francophone.
- Il présente un certain nombre
d'exemples, sous forme d'exercices corrigés.
- Il contient nombre de saillies
drolatiques d'une telle finesse que son auteur a dû
à plusieurs reprises décliner des offres de participation
aux Grosses Têtes.
- Last but not least, il est
entièrement gratuit (ce à quoi les mauvais esprits
rétorqueront qu'on en a effectivement pour son argent).
Remarque
essentielle :
Ce dernier point ne doit nullement vous empêcher, si le
coeur vous en dit, de témoigner votre gratitude en m'invitant
au restaurant. Voire carrément chez vous, surtout si vous
habitez dans un endroit ensoleillé, près d'un océan où
batifolent des poissons tropicaux.
J'encourage comme il se doit ces manifestations de gratitude
bien compréhensibles, et je me ferai un point d'honneur à
répondre favorablement à toute proposition de ce genre.
Et pour me contacter, c'est
très facile.
Bon, eh bien sur ce, bonne lecture, et bon apprentissage à
tous, en gardant à l'esprit la profonde maxime du regretté
professeur Shadoko : « La plus grave maladie du
cerveau, c'est de réfléchir ».
|